Radio Primitive

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Les grands enjeux de demain, qu’est-ce qui change dans les métiers de la filière agricole et ses répercussions sur notre avenir, 4 podcasts pour mieux comprendre les enjeux !

Construction en matériaux biosourcés

Illustration de Construction en matériaux biosourcés

Reportage 4

Grande région forestière disposant d’une filière bois complète, la Région Grand Est s’est fixée des objectifs ambitieux en matière de développement plus vertueux des territoires, en réduisant notamment l’impact carbone des bâtiments, inscrits dans le SRADDET, la Stratégie Bioéconomie et le Programme régional de la forêt et du bois.

Pour atteindre ses objectifs, elle soutient la filière bois et le développement des matériaux biosourcés, notamment via le soutien à l’interprofession FIBOIS Grand Est et aux entreprises de 1ère transformation, l’accompagnement des organismes de sensibilisation des professionnels du bâtiment (réseau ENVIROBAT Grand Est) et le soutien aux missions d’Assistance à Maîtrise d’Ouvrage « Bois et Biosourcés » pour le bâtiment.

Le Pacte Bois et Biosourcés est une manière de réaffirmer l’ambition de la Région d’agir en faveur de la transition au travers du développement d’une filière bois durable. Elle le fait non seulement sur son propre patrimoine (5 M m² de bâtiments) mais également en facilitateur pour les acteurs du territoire qu’elle accompagne au travers de financements ou via la mise en œuvre des politiques publiques dont elle a la compétence (l’aménagement des territoires, le développement économique, l’environnement, l’agriculture et la forêt).

La Région Grand Est rejoint la démarche :

  • En tant que Maître d’Ouvrage signataire du PACTE, elle s’engage dans un premier temps à hauteur d’un minimum de 20% de la surface plancher en bois et biosourcés ;
  • En tant que partenaire du contrat de filière et du Programme Régional Forêt Bois, et financeur de la démarche du Pacte portée par FIBOIS au titre de la prescription bois ;
  • En tant que financeur auprès des porteurs de projet (collectivités, associations, bailleurs sociaux, entreprises,…), avec des réflexions en cours pour inciter à utiliser davantage de bois et de matériaux biosourcés dans les opérations de construction et de rénovation de bâtiments.

 

Écoutez M. Thibaud SURINI, Chargé de mission FIBOIS

Dispositif CAPTEF

Illustration de Dispositif CAPTEF

Reportage 3

 A l’image du soutien apporté à l’installation en agriculture, le dispositif CAPTEF est une aide à l’installation de jeunes entrepreneurs de travaux forestiers : dispositif d’aide à la création d’entreprise « CAP ETF ».

Le soutien forfaitaire est de 10 000 €, il engage le bénéficiaire à suivre des formations, identifiées par la profession, indispensables pour l’entreprise avec un accompagnement d’un professionnel ETF, membre de l’association des ETF Grand Est :

  • sensibilisation à la santé et la sécurité au travail de préventeurs MSA ou CAAA,
  • suivi de au moins 2 formations sur des thèmes en lien avec l’activité professionnelle (listées dans le dispositif),
  • adhésion à une démarche qualité de travaux forestiers pendant au moins 3 ans après son installation.

La mise en place effective de ce dispositif a été voté en commission permanente en septembre 2024.

Il est prévu de pouvoir accompagner une dizaine d’installations par an.

Écoutez M. Frédéric MUTZ, responsable d’une entreprise de Sylviculture à EUFFIGNEIX en Haute-Marne

Ambition éleveurs ou l’élevage d’aujourd’hui !

Illustration de Ambition éleveurs ou l’élevage d’aujourd’hui !

Reportage 2

Pour un élevage compétitif et durable en Grand Est.

Faire de l’élevage un secteur d’activité innovant et attractif durablement ancré en Grand Est : c’est l’objectif du programme Ambition Éleveurs qui ouvre aussi de nouvelles perspectives au métier d’éleveur et à la jeune génération d’agriculteurs. Dans une région où l’agriculture, la viticulture et la sylviculture couvrent 87% des surfaces, l’enjeu est capital. Avec ce programme, la Région Grand Est, la Chambre régionale d’agriculture Grand Est et leurs partenaires accompagnent la transition des exploitations et la mise en œuvre de projets collectifs pour favoriser les synergies. Les aides à l’investissement et à la montée en compétences sont au cœur de ce programme inédit.

Avec près de 11 900 exploitations, la polyculture élevage, au sens large, est un système très présent en Grand Est avec plus d’une exploitation sur deux (hors exploitations viticoles).

Le programme Ambition Eleveurs se concentre autour de 5 enjeux forts : maîtrise de l’énergie, de la ressource en eau, des intrants, accompagnement numérique (accès à la technologie et aux innovations), le tout pour développer l’attractivité, la transmissibilité et le bien-vivre son métier. Sa finalité est qu’à terme, 100% des fermes accompagnées, soient attractives et transmissibles. L’objectif du programme est la transformation de 2 000 exploitations sur 3 ans.

Le programme mobilise des soutiens publics de la Région Grand Est, des Agences de l'Eau, de l'Etat et du FEADER.

Écoutez Mme Béatrice Moreau, Vice-Présidente de la Région Grand-Est, en délégation à l’agriculture, la viticulture et la forêt.

L’installation des jeunes agriculteurs

Illustration de L’installation des jeunes agriculteurs

Reportage 1

La Région Grand Est entend relever le défi du renouvellement des générations pour aider à l’installation de 500 agriculteurs par an avec l’appui de la PAC.

Les enjeux de l’installation en agriculture sont cruciaux : le Grand Est compte environ 40 000 agriculteurs et viticulteurs. Environ 1 900 agriculteurs partiront en en retraite chaque année jusqu’en 2030. Seulement 1 100 s’installent chaque année dont 1/3 d’installations aidées.

Les deux dispositifs votés : Aide à l’Installation en Agriculture pour les agriculteurs de 40 au plus (AIA) et Aide à l’Installation des Nouveaux agriculteurs (AINA) succèdent à partir de septembre au dispositif DJA créé par l’Etat et actif depuis 2015.

Ainsi, la Région Grand Est ouvre les financements européens aux Nouveaux Agriculteurs, candidats à l’installation âgés de 41 à 50 ans.

Le nombre le plus important de candidats à l’installation reste celui des agriculteurs de moins de 40 ans, auquel s’adresse le dispositif AIA. Pour séduire les candidats à l’installation, la Région met l’accent sur l’essentiel : une aide à la trésorerie à l’accès simplifié, versée rapidement, avec des risques de déchéance réduits à néant. Le paiement est forfaitaire et non plus au pourcentage ; le nombre de modulations est réduit à trois : élevage à vocation alimentaire, majoration montagne et suivi formation post installation ; la justification de l’accès à ces majorations est simplifiée. Enfin l’étude économique préalable à l’installation, indispensable, est recentrée sur son objectif : être un support au projet et non plus un outil administratif de contrôle du revenu.

Le montant moyen se veut incitatif pour les candidats les plus jeunes, à 30 000 € en moyenne, avec une fourchette de 20 000 € à 44 000 €. Il s’élève à 13 000 € pour les nouveaux agriculteurs.

Pour installer des porteurs de projet formés et à même de mener à bien leur rôle de chef d’exploitation, tous les candidats accéderont au dispositif avec un diplôme agricole de niveau 4 (baccalauréat). Ils seront incités à suivre une formation post installation.

Le budget est conséquent et s’élève à 15 millions d’€ par an, dont 6 millions de financement régional. Ces moyens sont indispensables pour que notre Région reste une des premières régions agricoles et viticole de France et pour garder la vitalité de nos territoires ruraux.

 

Écoutez le témoignage de M. Antoine Clavel, jeune agriculteur à Limey en Meurthe-et-Moselle