Radio Primitive

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Court roman, partie 3/6

Née en 1810 en Angleterre, Elizabeth Gaskell a écrit des romans qui dépeignaient particulièrement bien la société industrielle anglaise et le difficile sort des femmes (« Mary Barton », "Nord et Sud", "Femmes et filles").

Amie de Charles Dickens, elle publie de nombreuses nouvelles dans son journal "Household Words".

« La sorcière de Salem » fut publiée en 1861, s’appuyant sur un contexte historique (le terrible procès des prétendues sorcières de la ville de Salem en 1692 qui se conclura par la pendaison de 19 malheureuses), cette fiction s’intéresse au destin de la jeune Loîs Barclay qui, en 1691, quitte l’Angleterre pour rejoindre son oncle dans la puritaine Nouvelle-Angleterre.

« On s’arrachait le moindre fragment de nouvelles sur les Tappau : ainsi son chien avait hurlé la nuit durant sans qu’on ait pu le faire taire ; sa vache avait soudainement manqué de lait deux mois après avoir vêlé ; la mémoire du pasteur lui avait manqué un matin pendant une minute ou deux en récitant la prière au Seigneur ; il avait même omis un membre de phrase lors de ce lapsus subit. On pouvait interpréter et comprendre, grâce à ces signes avant-coureurs, les maux étranges de ses enfants. Tel avait été le fond de l’entretien de Grace Hickson avec ses amies. A la fin une controverse s’éleva : dans quelle mesure devait-on considérer ces assujettissements au pouvoir du Malin comme la preuve d’un péché commis par le pasteur Tappau et, dans ce cas lequel ?»

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